Mercure et autres métaux lourds dans notre alimentation, comment se protéger ?

Parlons du poisson. Une excellente source de protéines, d’acides gras oméga-3 et de nutriments essentiels tels que l’iode, le sélénium, le calcium et les vitamines A et D. Mais aujourd’hui, parler de poisson, c’est aussi parler de mercure. Et pas seulement dans des espèces comme l’espadon, le thon empereur ou le thon rouge. Le mercure a également été analysé dans des crustacés tels que les crevettes et les palourdes, ainsi que dans d’autres poissons plus petits tels que le merlu, la sardine et le saumon, bien qu’en quantités beaucoup plus faibles.

QUELS SONT LES POISSONS QUI CONTIENNENT DU MERCURE ?

Les autorités sanitaires affirment que la consommation de poisson est sans danger, même si elles émettent des recommandations sur la consommation de certaines espèces afin de contrôler l’impact du mercure, l’un des métaux lourds les plus étudiés en raison de sa toxicité due à sa présence dans la chaîne trophique et à sa bioaccumulation.

Publié le 01/02/2024
Auteur : équipe éditoriale Hifas

Espèces contenant le plus de mercure

  • Espadon,
  • Marlin,
  • Siki,
  • Bar,
  • Requin,
  • Thon.

Source: Association Santé Environnement France

Un poisson contaminé peut contenir 23mg de mercure/kg de poids humide, soit près de 100 000 fois la concentration de mercure dans l’eau environnante.

En 2003, l’OMS a adopté une dose hebdomadaire totale de 1,6µg/kg.

POURQUOI Y A-T-IL DES POISSONS CONTENANT DU MERCURE ?

Le mercure est un élément présent dans la nature (croûte terrestre, activité volcanique, altération des minéraux, etc.), mais il est également libéré dans la nature par les activités industrielles. Le méthylmercure est considéré comme la forme la plus toxique de ce métal lourd et représente environ 90 % du mercure total analysé dans les poissons et les crustacés.

Cette forme de mercure est déjà présente dans les mers et les rivières à diverses concentrations et nous parvient par l’intermédiaire des aliments. Le poisson contenant du mercure est l’une des formes les plus courantes de mercure qui pénètre dans notre organisme.

QUELS SONT LES RISQUES POUR LA SANTÉ DU MÉTHYLMERCURE ?

Selon l’OMS, le mercure est toxique pour “les systèmes nerveux et immunitaire, le système digestif, la peau, les poumons, les reins et les yeux“. Il est considéré comme un neurotoxique capable de traverser le placenta, d’où l’existence de mesures de contrôle strictes et de recommandations sur la consommation de poissons contenant du mercure pour les groupes de population les plus vulnérables tels que les femmes enceintes, les mères allaitantes et les jeunes enfants (jusqu’à l’âge de 10 ans).

COMMENT SE PROTÉGER : STRATÉGIES POUR MINIMISER LEUR IMPACT :

  • Laver et éplucher les fruits et légumes : permet de réduire la présence de résidus de métaux lourds à la surface.
  • Choisir des aliments issus de l’agriculture durable : ces produits ont tendance à contenir moins de contaminants.
  • Variété du régime alimentaire : la consommation d’une grande variété d’aliments peut contribuer à réduire l’exposition à un type spécifique de métal lourd, car les différents aliments ont des profils de contamination différents.
  • Filtration de l’eau : des systèmes de filtration de l’eau sûrs peuvent contribuer à réduire la présence de métaux lourds dans l’eau de boisson.

Compléments naturels de détoxification : certains aliments et suppléments, tels que la coriandre, l’ail, le gingembre et la spiruline, ont été associés à la détoxification de l’organisme et peuvent aider à éliminer les métaux lourds de l’organisme.

Ils sont connus sous le nom de chélateurs naturels des métaux lourds. Chez Hifas da Terra, nous avons mené une étude pour évaluer la capacité détoxifiante de deux souches spécifiques de champignons purs : Maitake (Grifola frondosa T1178-Grifolumib®) et Polyporus (Polyporus umbellatus T16669), tous deux présents dans nos compléments de champignons purs.

COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

HIFAS-Detox est un complément de qualité supérieure produit par Hifas da Terra, expert dans le développement de compléments alimentaires à base de champignons.

Grâce à notre spécialisation et à nos recherches, nous sommes pionniers dans le développement de compléments à base d’espèces telles que le Reishi, la Crinière de lion, le Maitake et le Polypore, entre autres. Nous analysons chaque espèce, en sélectionnant les souches en fonction de leur composition biochimique, nous choisissons le milieu de culture le plus approprié et nous obtenons des extraits à forte concentration des biomolécules d’intérêt pour les proposer sous forme de gélules.

HIFAS-Detox est le complément à base de Maitake et de Polyporus qui contient uniquement des β-(1-3),(1-6) D-glucanes et α-glucanes, des triterpénoïdes, de l’ergothionéine, de l’ergostérol (précurseur de la vitamine D2). Il contient également de la vitamine C naturelle (Malpighia glabra) pour améliorer la biodisponibilité des extraits et ainsi renforcer leur action.

En savoir plus

LE MERCURE DANS L’ALIMENTATION

Les préoccupations concernant le mercure dans le poisson et sa toxicité pour l’organisme remontent à 1968, lorsqu’un déversement de ce métal lourd par l’industrie chimique s’est produit dans la baie de Minamata (Japon). Quatre ans plus tard, les experts de la FAO et de l’OMS ont procédé à la première évaluation internationale des risques liés à l’ingestion de mercure.

RECOMMANDATIONS DES AUTORITÉS SANITAIRES

Les autorités compétentes : l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’ANSES établissent des lignes directrices et des recommandations sur la consommation de poissons contenant du mercure :

  • D’incorporer du poisson dans l’alimentation deux fois par semaine, en privilégiant les poissons gras tels que le saumon, le maquereau, la sardine, l’anchois, la truite fumée, le hareng, etc.
  • De varier les espèces de poissons consommées.

Pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants en bas âge (moins de 30 mois), l’Agence préconise de prendre des mesures spécifiques :

  • Par mesure de précaution, éviter la consommation des poissons les plus contaminés tels que les requins, les lamproies, les espadons, les marlins (similaires à l’espadon) et les sikis (une variété de requin).
  • Limiter la consommation de poissons potentiellement fortement contaminés(2) à 150 g par semaine pour les femmes enceintes et allaitantes, et à 60 g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois.

LE THON EN CONSERVE CONTIENT-IL DU MERCURE ?

L’une des conserves de thon les plus consommées sous nos latitudes est ce que l’on appelle le thon pâle ou le thon blanc. Sous la dénomination “thon pâle”, on trouve les espèces Thunnus albacares (la plus commune) et Thunnus obesu ; tandis que sous la dénomination “thon blanc”, on trouve l’espèce Thunnus alalunga. Outre la qualité de l’huile et la teneur en sel, une étude de 60 millions de consommateurs, après avoir analysé 15 marques de conserves de thon en 2016, a considéré que la qualité des conserves était parfois discutable avec des présences (toutefois en deçà des normes réglementaires) du mercure ou de l’arsenic.

POISSONS CONTENANT DU MERCURE EN ESPAGNE, ITALIE, FRANCE ET GRECE

Pour sa part, l’Autorité européenne a observé des niveaux plus élevés d’exposition au mercure dans des pays tels que l’Espagne, l’Italie, la France et la Grèce. En Espagne, la côte méditerranéenne s’est révélée plus vulnérable. À cet égard, une étude récente publiée dans le Spanish Journal of Public Health a analysé les niveaux de mercure dans les poissons de la région de Valence. Cette étude a révélé, tant chez les adultes que chez les enfants, une dose hebdomadaire tolérable supérieure à celle établie par l’EFSA :

  • espadon/perche : 0,80 mg/kg
  • thon frais/bonite (0,46 mg/kg)
  • thon en conserve (0,25 mg/ kg) : 0,25 mg/kg

Sur la base de ces données et compte tenu des limites fixées par l’EFSA dans le tableau ci-dessous, la teneur en mercure du thon en conserve est relativement faible. C’est pourquoi certains experts recommandent une consommation limitée de thon en conserve. Il en va de même pour d’autres aliments présentant des teneurs moyennes ou faibles, car une consommation répétée augmente l’exposition au métal et son accumulation dans l’organisme.

TENEURS MAXIMALES AUTORISÉES EN MERCURE

La commission européenne énumère comme suit les limites maximales de mercure dans le poissons :

  1. Produits de la pêche (à l’exclusion de certaines espèces) et chair musculaire de poisson : 0,50 mg/kg
  2. Chair musculaire de poissons spécifiques : 1,0 mg/kg
    • Cette catégorie inclut divers poissons tels que le pageot acarné, le sabre noir, la dorade rose, le bonite, etc.
  3. Céphalopodes et gastéropodes marins : 0,30 mg/kg
  4. Compléments alimentaires : 0,10 mg/kg
  5. Sel : 0,10 mg/kg

RÉSUMÉ : MANGER DU POISSON EN TOUTE SÉCURITÉ ET SE PROTÉGER DU MERCURE DANS LE POISSON

La présence de métaux lourds dans notre alimentation est un problème sérieux. Mais en étant sensibilisés et en agissant, nous pouvons prendre des mesures pour réduire notre exposition. En adoptant des stratégies pratiques, nous pouvons contribuer à un environnement alimentaire plus sûr et plus sain pour tous.

POISSONS CONTENANT DU MERCURE : LIENS UTILES

Si vous souhaitez en savoir plus sur la législation applicable aux métaux lourds :

  • Le règlement 1881/2006 reflète les teneurs maximales de certains contaminants dans les denrées alimentaires.

Évaluations des risques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) :

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