Reishi, Hericium, Cordyceps… Comment choisir un bon produit en Mycothérapie ?

Une alimentation équilibrée et variée, riche en fruits et légumes, est essentielle pour fournir les nutriments dont nous avons besoin pour mener à bien nos activités quotidiennes. Se conformer à ce précepte peut parfois s’avérer être un véritable casse-tête. En plus de cela, il arrive que notre corps nous formule d’autres requêtes en raison du manque de sommeil, du stress excessif, du manque de vitalité, d’une mauvaise digestion, etc… ce qui peut sérieusement entamer notre santé. 

Dans ces situations, les compléments alimentaires nous aident à combler certaines carences en fournissant des sources concentrées de nutriments et d’autres substances naturelles qui, pour faire court, nous aideront à retrouver notre état antérieur, l’équilibre que nous recherchons tous.

 

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PUBLIÉ LE 9/06/2022 PAR HIFAS DA TERRA

Notre guide pour sélectionner les meilleurs compléments alimentaires

En tant que consommateur, nous cherchons souvent à savoir comment choisir le meilleur complément protéique, le bon oméga-3 ou le bon complément en fer. L’appréciation de la qualité d’un produit relève tout aussi bien de la sécurité et de l’efficacité que de la transparence de la composition. En tant qu’experts dans la production de compléments alimentaires à base de champignons médicinaux, nous connaissons ces règles et les appliquons dans tous les processus afin de fournir des produits qualitatifs et actifs : 

  • La production d’extraits chez Hifas da Terra est uniforme et contrôlée, depuis les processus de culture jusqu’à la mise sur le marché du produit, en suivant les normes d’excellence pharmaceutiques (GMP).

  • La mise en œuvre de technologies de double extraction durable de dernière génération, directement liées à la puissance des produits, garantit la plus forte concentration de biomolécules actives.

  • Un triple contrôle analytique est effectué pour garantir la sécurité, la pureté et la concentration des actifs, ainsi que la stabilité du produit final. Cela comprend des analyses microbiologiques, de pesticides, de métaux lourds et de gluten.

Cependant, il existe de nombreuses solutions disponibles sur le marché et ce n’est pas toujours facile de s’y repérer. À ce propos, une étude publiée dans la revue scientifique Nature a révélé que seuls 25% des produits à base de champignons médicinaux contiennent la quantité de Reishi que leur étiquetage reflète. Il convient donc de passer en revue les critères qui font qu’un supplément répond à nos attentes.

COMMENT Reconnaître un bon produit en mycothérapie

En tant que prescripteur, mais aussi en tant que consommateur, l’un des critères fondamental pour choisir un produit plutôt qu’un autre est la qualité. Afin d’y voir plus clair, il est monnaie courante de s’en remettre à des mentions visibles sur l’étiquetage : labels, allégations, garanties, compositions… Nous passons ici en revue l’intérêt de chacun de ces éléments.

1- L’origine biologique des champignons

La première règle d’or de cette liste est l’origine biologique de la matière première – extrait et poudre de champignons médicinaux – utilisée. Logique, me direz-vous, car un produit biologique respecte par essence un cahier de charges précis en plus de garantir une formule exempt de résidus, de pesticides et d’autres substances qui pourraient être nocives.

Dans le cas des produits de Mycothérapie (fabriqués à partir de champignons médicinaux), le certificat biologique est encore plus important, car les champignons sont des biorémédiateurs naturels, c’est-à-dire qu’ils se comportent comme de véritables éponges à polluants. Ainsi, si l’environnement contient des métaux lourds et d’autres substances, il est plus que probable qu’il y ait plus que des “traces” dans le fruit du champignon. En outre, il existe d’innombrables études scientifiques sur l’analyse de champignons collectés dans la nature qui révèlent une concentration de mercure ou de césium.

D’autre part, cette grande capacité des champignons permet également de développer des milieux de culture très spécifiques et ciblés qui permettront des concentrations naturelles de certaines substances comme le GABA et l’ergothionéine. Dans notre département R&D, nous étudions comment optimiser ces processus de culture pour atteindre la dose thérapeutique de certaines substances aux effets prouvés.

2- La Présence de labels

La présence de labels est de bon ton pour présager de la qualité du produit, encore faut-il savoir les décrypter. Sur un marché peu connu du consommateur comme la Mycothérapie, il est nécessaire de pouvoir rassurer quant à l’adéquation des produits avec les besoins et envies, surtout en termes de régimes alimentaires particuliers. Veillez toutefois à distinguer certains labels cruciaux pour la qualité d’autres purements informationnels.

2A- Les labels délivrés par des organismes certificateurs  

Sur les étiquettes des produits, de nombreux labels sont le fruit d’un audit de contrôle fait par un organisme certificateur lui-même agréé pour labelliser les entreprises qui en font la demande. Dans le cas de la Mycothérapie, il en existe plusieurs : 

• Le logo Agriculture biologique (AB) : il correspond au label français créé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il atteste qu’un produit contient au moins 95 % d’ingrédients agricoles certifiés bio. Notez que ce logo français AB est facultatif. En plus des contrôles réalisés par les acteurs de la filière, un label biologique permet d’assurer un certain niveau de traçabilité de produits bio. 

• Le logo Eurofeuille : il s’agit du label européen qui caractérise les produits respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique. Ce logo communautaire est obligatoire pour les produits bio. Il doit être accompagné d’une mention précisant l’origine des matières premières ainsi que du numéro de l’organisme certificateur. Le logo Eurofeuille tend à remplacer le logo AB. 

• Le logo GMP (Good manufacturing practices) ou Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) en France : ce sceau signifie une production uniforme et contrôlée, de la culture à la commercialisation. Il atteste  que l’entreprise est conforme aux directives recommandées par les agences qui contrôlent l’autorisation et l’octroi de licences. Ces directives fournissent les exigences minimales qu’un fabricant doit respecter pour garantir que ses produits sont de qualité élevée et constante, d’un lot à l’autre, pour l’usage auquel ils sont destinés. 

2B- LES SCEAUX INFORMATIFS

Souvent apposés non loin des labels officiels, ces sceaux sont du ressort de l’entreprise et engagent sa responsabilité. Ils permettent de renseigner le consommateur sur la compatibilité du produit avec ses valeurs, ses motivations à l’achat ou encore son régime alimentaire.

• Sans lactose : les champignons médicinaux ne requièrent pas l’intervention de produits laitiers durant tout le processus de fabrication ; de la culture au produit fini. Chez Hifas da Terra, ce sceau permet de rassurer les 20 % de consommateurs intolérants au lactose en Europe (ou ne souhaitant pas en consommer) car certains de nos produits contiennent naturellement du calcium. En France, il n’existe pas de seuils pour pouvoir utiliser cette mention.

• Sans gluten: Cette mention est réservée aux produits contenant moins de 20 mg de gluten par kg de produit. En Mycothérapie, elle permet de distinguer les produits qui ne contiennent que du champignon de ceux qui intègrent le milieu de culture (bien souvent de la céréale contenant du gluten). Généralement, le milieu de culture est présent dans les produits à base de mycélium de champignons, car ces filaments microscopiques sont impossibles à dissocier du milieu de culture et les producteurs n’ont d’autres choix que de l’intégrer à la formule. Par mesure de précaution, nous vous conseillons de vous détourner des produits à base de mycélium si vous êtes intolérant au gluten.

• Vegan : un produit vegan implique que celui-ci est fabriqué sans aucun produit d’origine animale, y compris la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers. Par définition, les produits à base de Mycothérapie sont vegans. Toutefois, certaines gélules peuvent être à base de gélatine animale. Si rien ne ressort sur l’étiquetage, vous pouvez vérifier le type de gélule sur la liste d’ingrédients obligatoires du produit

• Séchée dans des conditions naturelles : parfois appelé procédé « RAW », celui-ci indique que les produits sont séchés avec une température douce (aux alentours de 40°C) afin de maintenir inaltérées les propriétés biologiques et nutritionnelles.

gélule bon produit

3- LA TRAÇABILITÉ DES PRODUITS

Seule une traçabilité irréprochable des produits de Mycothérapie permet de garantir les meilleures concentrations en molécules bioactives et leurs stabilités dans le produit fini. Chez Hifas da Terra, nous opérons jusqu’à trois contrôles analytiques des matières premières et des produits finis.

 

4- La présence de la composition et de la quantité en B-1,3-1,6-D-glucanes 

Les ß-glucanes sont des composants que l’on trouve à la fois dans les céréales (et donc le milieu de culture) et les champignons. Cependant, tous les ß -glucanes ne sont pas capables de moduler les fonctions immunitaires ; ces propriétés dépendent principalement de leur structure chimique primaire. Les β-glucanes de céréales, présentant des glucanes à liaison (1,4)-β, ne présentent pas d’effets immunomodulateurs.

En revanche, les β-glucanes dérivés de champignons, qui consistent en un squelette à liaison (1,3)-β avec un petit nombre de chaînes latérales à liaison (1,6)-β, sont essentiellement connus pour cet effet. Il est possible de s’assurer de la présence de ß-glucanes fongiques dans les produits en cherchant ces bêta-glucanes spécifiques dans la composition : les bêta-1,3-1,6-D-Glucanes.

 

5- Concentration maximale en molécules bioactives des champignons

Les champignons médicinaux contiennent pléthores des molécules d’intérêt pour la santé. Ces molécules sont très largement étudiées pour leurs actions anti-tumorales, immunomodulatrices ou encore antivirales. Parmi elles, on retrouve des composés triterpénoïdes ou bien des polysaccharides fongiques comme les bêta-(1,3)-(1,6)-D-glucanes.

Chez Hifas da Terra, nous estimons qu’il est important pour le consommateur d’avoir la garantie que le produit contient ces composés d’intérêt bien que la législation ne l’impose pas. La plupart des fabricants se contentent d’afficher une teneur en Polysaccharides, voir de bêta-glucanes qui n’apportent que peu de garantie sur la composition du produit. Voyons ensemble quelques-uns de composés uniques :

Reishi : bêta-glucanes, terpènes, stérols, 17 acides aminés, minéraux, vitamines, etc.

Maitake : bêta-glucanes, vitamines (B1 et B2), ergostérol, acides gras (palmitique et oléique), glycoprotéines, minéraux (potassium et fer), etc.

Shiitake : bêta-glucanes, acides aminés essentiels et non essentiels, ergostérol, vitamines, érythadénine, minéraux (zinc, fer), etc.

Crinière de Lion : bêta-glucanes, gaba, vitamines B et D, héricénones, minéraux, ergothionéine, érinacines, etc.

Cordyceps : bêta-glucanes, cordycépine naturelle, acide α-linolénique (ALA) et acide linoléique (LA), adénosine, acide cordycépique, minéraux (manganèse, zinc, sélénium, chrome, phosphore), ergostérol et vitamines (B1, B2, B12, E, K), etc.

Champignon du soleil : bêta-glucanes, ergostérol, minéraux, lipides, enzymes, etc.

Polyporus : bêta-glucanes, enzyme SOD, vitamines B, ergostérol, provitamine D2, minéraux tels que calcium, potassium, fer, manganèse, zinc et terpènes tels que polyporusterone A et polyporusterone B, etc.

Coriolus : bêta-glucanes, PSP, ergostérol, PSK, etc.

P. ostreatus : bêta-glucanes, vitamines D et B, peptides (ostréolysine, laccase, lectine, autres peptides et acides gras) et minéraux tels que le zinc, etc.

• P. eryngii : bêta-glucanes, vitamines, peptides, minéraux, etc.

Chaga : bêta-glucanes, ergostérol, vitamines B, minéraux tels que calcium, potassium, manganèse, fer, cuivre et terpènes (acide bétulinique), etc.

reconnaitre un bon produit

6- Absence de composants non essentiels

Comme nous l’avons vu, il arrive que le support de culture (par exemple le riz ou le millet) soit transformé avec le champignon. Ce phénomène affaibli mathématiquement les bienfaits des champignons, car dans ce cas-ci, les polysaccharides (dont les bêta-glucanes) du support sont comptabilisés dans les teneurs affichées. En plus de constituer une perte d’effet biologique, cela réduit le coût de revient pour le fabricant au détriment du consommateur.

 

7- Produits non mélangés à d’autres médecines naturelles sans études spécifiques 

La Mycothérapie a l’avantage d’avoir un référentiel scientifique très prégnant. En parallèle de nos propres études, c’est la Science qui guide la formulation de nos produits ainsi que leurs indications. Cependant, rien de tel n’existe pour des synergies avec d’autres types de produits.

Du point de vue de la médecine naturelle, la phytothérapie n’est pas conseillée pour les mêmes raisons que la gemmothérapie ou l’aromathérapie. Il est faux de penser que sans études préalables, les mélanges de plusieurs actifs vont additionner, voire potentialiser les effets des produits. Pour ces raisons, nous conseillons d’éviter la prise de formule mélangeant plusieurs autres médecines naturelles, mais plutôt d’espacer les prises entre ces produits.

8- La forme galénique : éviter les micro-granules et le comprimé

Sur le marché, une multitude de formes galéniques coexistent, chacune avec leurs propres spécificités : les poudres et les extraits peuvent être intégrés dans des gélules, comprimés ou bien formes buvables (ampoule, flacon). Chez Hifas da Terra, nous travaillons uniquement avec des extraits 100 % naturels (extraits standardisés et poudres de champignons) qui offrent des taux élevés de principes actifs dans des conditions d’extraction optimales et utilisés dans des dizaines de milliers de publications scientifiques aux niveaux national et international ainsi que dans des essais cliniques et brevets.

Ce sont donc les formulations de gélules et/ou de fioles à partir desquelles nous pouvons parler de résultats scientifiques démontrés, et avec lesquelles Hifas da Terra développe diverses lignes de recherche avec des patients.

En Mycothérapie, certains laboratoires commencent également à développer des formes galéniques à libération modifiée (FGLM) sans justification pharmaceutique ou clinique, car il n’existe à ce jour aucune donnée clinique démontrant des avantages par rapport à celles formulées avec des extraits naturels.

Il convient de rappeler que le développement initial par l’industrie pharmaceutique de ces produits galéniques était dû à leur utilisation dans le développement de médicaments pour les substances à marge thérapeutique étroite, aux effets indésirables liés à la concentration plasmatique, à la durée d’action courte et/ou à la tolérance pharmacologique avec taux plasmatiques constants.