Qu’est-ce que les bêta-glucanes fongiques ?
Les bêta-glucanes, des polysaccharides composés de résidus de glucose liés entre eux par des liaisons bêta. Ils se trouvent dans une variété de sources alimentaires telles que les levures, les champignons, les algues et les céréales. Bien qu’ils soient tous de la même famille, ces molécules diffèrent structurellement avec des différences dans les types de liaisons et les arrangements moléculaires.
Ces différences structurelles peuvent influencer les propriétés biologiques et les effets sur la santé des bêta-glucanes, soulignant ainsi l’importance de comprendre l’origine spécifique des bêta-glucanes lors de leur utilisation dans des produits alimentaires ou thérapeutiques.
Du côté des champignons basidiomycètes, comme le shiitake et le reishi, les bêta-glucanes présents peuvent présenter une grande diversité structurale. Ces bêta-glucanes fongiques, contrairement à ceux issus d’autres sources alimentaires, contiennent majoritairement un squelette de liaisons bêta-(1,3) et des ramifications bêta-(1,6) dont les motifs varient en fonction du champignon. Cette structure particulière influence les propriétés biologiques des bêta-glucanes fongiques, telles que leur capacité à moduler le système immunitaire de l’hôte et son microbiote.
Pourquoi faut-il faire attention aux étiquettes ?
Il est crucial de faire preuve de prudence lors de l’achat de produits de mycothérapie qui prétendent contenir des bêta-glucanes. En effet, il existe des préoccupations concernant la source réelle des bêta-glucanes utilisés dans ces produits, notamment la possibilité qu’ils proviennent de sources autres que les champignons.
Une pratique malheureusement courante consiste à utiliser l’amidon contenu dans certains substrats de pousse (maïs, riz, millet…) pour gonfler artificiellement les taux de bêta-glucanes affichés.
Lorsque seul le sporophore est récolté, l’amidon n’est retrouvé qu’en quantité marginale dans les produits. En revanche, lorsque le fabricant intègre l’ensemble du champignon (biomasse, mycélium, sporophore) ou uniquement le mycélium, il devient alors impossible de séparer le substrat du champignon. On se retrouve donc avec 2 sources de bêta-glucanes inclus dans le produit, mais marginalement de bêta glucanes fongiques.
Est-ce pour autant un problème ? Oui ! Et à plusieurs niveaux :
- Économique : car l’amidon est beaucoup moins cher à produire que le champignon.
- Légal : car le client est floué sur la marchandise.
- Santé : car les effets bénéfiques attendus par les consommateurs n’arrivent simplement pas.
COMMENT DÉTECTER LA PRÉSENCE d’AMIDON DANS LES PRODUITS ?
Bien lire les étiquettes
Quelques règles de base existent pour déterminer si un produit “champignon” contient éventuellement de l’amidon, des céréales ou non. Cela peut souvent être difficile à déterminer, car de nombreux produits n’indiquent pas exactement de quoi ils sont composés. Voici, par exemple, quelques indications à retrouver sur l’étiquetage du produit vous permettant de présager de la présence d’amidon :
- Les produits à base de mycélium qui contiennent du riz, du maïs dans les ingrédients…
- La mention “Spectre complet”, “Biomasse de céréales / Mycélium”…
- La mention “culture sur céréales”
- Indication des polysaccharides uniquement
- Pas d’indications sur les bêta-glucanes
- Pas d’indication des bêta-1,3-1,6-D-glucanes fongiques
Si vous découvrez certaines de ces indications sur votre produit, cela peut être des indices d’un produit étiré !
UN RAPIDE TEST CHIMIQUE
Pour déterminer la présence d’amidon dans un produit, un rapide test est aussi possible. Pour vous éviter de le faire, nous vous en proposons un exemple. On met en réaction dans un tube à essai de l’eau et le produit de mycothérapie supposé (le contenu d’une gélule ou d’extrait liquide) avec un réactif à base d’iode. Si le liquide contient de l’amidon, il changera de couleur pour devenir bleu ou bleu-noir. Finalement l’iode nous sert de baguette magique pour révéler la présence d’amidon.
Du côté de l’expérience, des échantillons de différents produits numéroté de 1 à 5 (ainsi qu’un contrôle positif avec que de l’amidon en 6) ont d’abord été dissous dans l’eau. Voici les caractéristiques:
- 1ère position: Hifas da Terra Mico-Rei.
- 2e et 3e positions : Extrait de Reishi en gélules (autres fournisseurs).
- 4e position : Extrait liquide non sucré de Reishi-Hericium (autres fournisseurs).
- 5e position : Extrait de Reishi en gélules (autres fournisseurs).
- 6e position : Amidon alimentaire pur comme échantillon positif (autres fournisseurs).
Sur l’image de gauche ci-dessous, on voit clairement la coloration rouge foncé des extraits de Reishi. L’extrait liquide est nettement plus clair, bien que 5 ml (1 dose journalière correspond à 1 gélule) aient été utilisés ! On observe aussi une faible coloration de l’échantillon 4.
Après l’ajout du réactif à base d’iode, on remarque que le contrôle positif n°6 est comme prévu bien bleu-noir. L’échantillon 4 présentant aussi une robe bleu-noir, on en conclut qu’il contient de l’amidon !
Test de l’amidon
Avant ajout de réactif révélateur
Test de l’amidon
Après ajout de réactif révélateur
En résumé, les bêta-glucanes fongiques offrent des bienfaits pour la santé humaine, mais la qualité des produits de mycothérapie suscite des préoccupations. Il est essentiel pour les consommateurs de vérifier la teneur en bêta-glucane, car certains produits peuvent être altérés avec de l’amidon.
Chez Hifas da Terra, nous garantissons la qualité en indiquant clairement la teneur en bêta-glucane fongique sur nos étiquettes. Nous utilisons des technologies avancées et respectons les normes de l’Union européenne pour vous offrir des produits authentiques et bénéfiques. Votre bien-être est notre priorité, et nous vous invitons à en savoir plus sur notre engagement en matière de qualité sur notre page dédiée. Faites confiance à Hifas da Terra pour des produits de mycothérapie de qualité.